Victoire, il est défait.

"L'espoir de la jeunesse aujourd'hui, c'est l'avenir" a déclaré solennellement une jeune "militante" (?) place du Capitole à Toulouse, fêtant la victoire de Hollande hier soir, à une journaliste de France 2. 

Hé bé. Sans vouloir jouer les Cassandre, ni tomber dans la lapalissade, pourtant, après avoir, hier, plus fêté une défaite qu'une victoire, .... comme dit quelqu'un de ma connaissance "on n'est pas sorti le cul des ronces".

Hier matin Gérard Longuet sur RFI a sérieusement lapsussé ... "Nous, au Front National" a-t-il bourdé...

Hier soir madame Morano, la groupie du pianiste, a déploré déploré déploré, qu'on ait si mal traité le président sortant, ce grand homme qui venait de tirer sa révérence façon grand prince (il était temps pour tout), qu'on ait tout barbouillé cet homme d'état de vilains noms d'oiseaux. Oui oui, ce grand président du "cass'toi pauvr' con", qui invitait le pécheur breton a venir se battre s'il était un homme.

Henri Guaino, lui, notre futur ex-ministre des civilisations supérieures, a trouvé ça pas juste que Nicolas soit pas reconduit. Vilains électeurs. On n'a pas dû tout comprendre, nous, les pauvres, les immigrés, la naturalisés, les homo, les chômeurs, les pauvr' cons ... on est pas d'une civilisation supérieure peut-être, alors on n'est pas justes.

C'est vrai que dans le domaine, ils sont bien placés, tous les sortants, pour nous donner des leçons. Justice ...

Que les entrants soient avertis, un peuple injuste les a élus, alors qu'ils se tiennent à carreau.